Collectif FAIR-E / CCN de Rennes et de Bretagne

Linda Hayford, en collaboration avec le musicien Nosfell, propose une création in situ imaginée à partir de sa gestuelle Shifting Pop. Celle-ci prend ses racines dans la technique du popping, danse de style funk née aux États-Unis dans laquelle la chorégraphe et danseuse excelle. À la fois langage corporel postural et outil technique spécifique, elle se déploie à travers des isolations et des placements du corps. Linda Hayford développe ce langage depuis 2016 dans ses créations Shapeshifting, Alshe/Me et Recovering. 

Do It Yourself, ou le battle « à faire soi-même », est une compétition qui s’écrit en temps réel sous l’impulsion des choix du public. Juge, DJ… Les spectateur·ices prennent les manettes de cet événement sur mesure et en deviennent les maîtres du jeu. Sur la piste, des danseur·ses chevroné·es à l’exercice du battle se prêtent au jeu de cet événement où l’inattendu devient une opportunité pour se dépasser et sortir de sa zone de confort.

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Expérience artistique qui rend hommage à la vivacité et à la créativité des danses hip hop et de la contre-culture, Le Dancing est une célébration chorégraphique ouverte à tou·tes en présence d’une dizaine d’artistes pour un événement qui invite à la découverte et à la pratique collective.

Le Dancing débute par une jam collective au cours de laquelle chaque artiste invité présente son esthétique – qu’il s’agisse de danse, musique, beatmaking ou beatboxing – à travers de brèves initiations et performances. Ce temps d’échauffement et d’introduction est suivi par une immersion dans les différents univers présentés : les participant·es rejoignent le cercle de leur choix et suivent un parcours initiatif aux styles de trois artistes. L’expérience se clôt par une performance de l’ensemble de l’équipe invitée et la soirée se poursuit librement et festivement au rythme des sons de Kitoko DJ.

Une proposition ludique et originale qui invite les participant·es à s’essayer à différentes esthétiques artistiques en relevant le challenge de la danse.

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Une fête entre ami·es, une ambiance un peu guindée. Entre flûtes à champagne et serveur·ses sapé·es, l’ennui n’est pas loin de pointer son nez. Rien n’a été oublié, pas même le DJ. Soudain, le hip hop surgit et s’empare des corps. Et les dix danseur·ses alternent battles et solos, scènes de groupes et instants suspendus dans une apparente désinvolture et une grâce renouvelée.

Les chorégraphes Bouzid Ait Atmane et Saïdo Lehlouh célèbrent ici la grammaire disruptive d’une contre-culture qui ne cesse d’affirmer sa vivacité et sa créativité. Tel un retour vers le futur du mouvement hip hop, Opening est un hommage à sa force plus que jamais festive et subversive.

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« Notre danse s’est forgée avec nos imaginaires et les gestes qui nous entourent ; elle est plurielle, hexagonale et d’ailleurs. »

Iffra Dia réunit à ses côtés trois danseurs de différentes générations qui ont comme terrain commun une pratique du top rock, tout en ayant chacun développé une gestuelle singulière. Le chorégraphe convoque et questionne au plateau l’héritage qui les habite et traverse leurs corps.

Se situant entre le travail de mémoire et la tradition de la transmission de pair à pair, Hexagonal offre à ses interprètes un cadre ouvert afin d’explorer les techniques et les emprunts aux différentes formes artistiques qui ont nourri leurs langages chorégraphiques. Portés par une partition originale d’Aho Ssan, Iffra Dia et ses danseurs célèbrent un monde commun à travers cette nouvelle création.

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« Si le b-boying est à la source de ma danse, j’ai très rapidement élargi mon terrain de jeu pour embrasser de nombreuses influences, au-delà du hip-hop. Cela vient aujourd’hui nourrir les différents projets que j’ai menés, en solo, en binôme ou en collectif avec, à chaque fois, une attention sincère au divers des parcours et à la notion de groupe. Ainsi, je tente avant tout de valoriser des protagonistes autodidactes, de questionner les contours entre la scène et le public, le plateau et l’en-dehors, et d’ouvrir des espaces qui sont des invitations au dialogue. »

Témoin résulte d’un processus de travail développé depuis plusieurs années à partir de la performance Apaches, qui convoque des danseur·ses autodidactes, « témoins » de leur époque, de leur danse et de leur génération. Les multiples façons d’investir sur le vif le jeu de l’improvisation alimentent la chorégraphie qui repose sur la dynamique d’une écoute profonde et l’élan de la rencontre.

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Johanna Faye, Julien Fouché, Guillaume Humery & Léo Jassef

Création 2022

Une rencontre entre la chorégraphe Johanna Faye, le clarinettiste Guillaume Humery, le pianiste jazz Léo Jassef et le danseur-jiujitsuka Julien Fouché, des artistes dont les parcours sont marqués par l’exploration d’esthétiques différentes, qu’elles soient chorégraphiques ou musicales.

Dans la danse de Johanna Faye, l’importance du rapport au sol extraite de sa pratique de b-girl côtoie la verticalité et l’approche sensible de la danse contemporaine. Dans la musique de Guillaume Humery, le klezmer traditionnel croise les musiques électroniques, le rock, l’americana ou le jazz à travers sa collaboration avec Léo Jassef.

Cette performance inédite apparaît dès lors comme un moment de célébration et de partage pour laisser résonner spontanément corps et musique.

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Le Master Cypher réunit le temps d’une soirée des danseurs exceptionnels autour d’une seule et même musique : la house music. Dans le cercle, au rythme de l’énergie des danses d’aujourd’hui, tous les univers et tous les styles se rencontrent pour un moment de fête et d’échange.

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Création 2021

Huit femmes se partagent la scène, affirmant haut et fort leur singularité créative et leur gestuelle originale nourrie d’influences multiples, sur un mix musical de house dance et d’afrobeat. Un corps de ballet est réuni autour d’un projet commun, entre figures d’ensemble et solos expressifs, dans le plaisir de la confrontation des styles.

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En tournée

Dans Fighting Spirit, première création du groupe Paradox-Sal, les danseuses transcendent les codes de leurs différentes gestuelles avec pour enjeu d’atteindre la liberté d’un style. Dans cet espace d’expression, elles trouveront les mouvements pour interpréter ce qu’elles sont : des femmes dans leur corps et dans leur force, où la question de la féminité n’est plus posée mais incarnée.

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